S’inspirant directement de la surf music des années 60, les CAVALIERS se réapproprient les gimmicks du genre pour les transcender. Rafales de staccatos, glissandos frénétiques, reverb à bloc, caisse claire rockabilly pour transe instrumentale déflagratrice et hommage irrévérencieux aux parrains du genre (Link Wray, Dick Dale (Souvenez vous Pulp Fiction), Trashmen)
Ainsi, la musique des CAVALIERS n’a plus grand chose à voir avec les rengaines sunshine pop pour midinettes des Beach Boys qui ont pourtant popularisé et incarné trop souvent l’esprit de la surf music. Les plages de Californie sont bien loin en effet, et les transats déglingués de Paris Plage semblent avoir laissé un goût amer aux 4 Cavaliers ! Ici, c’est de la dynamite pure ! Aucun temps mort au fil des ces 10 plages qui s’enchaînent dans un déluge de guitares en furie. Avec ce premier album des CAVALIERS, la surf music redevient punk, et rageuse !
Sinon, Philippe Almosnino, guitar-heroe des WAMPAS et docteur Es-surf music a réalisé ce premier album. Vous retrouverez aussi les Magnetix et Tu seras terriblement gentille, deux formations Born Bad records, qui viennent preter leur voix aux digressions instrumentales des Cavaliers sur « Attache moi » et « Le bourreau des cœurs ».
Enfin, on oubliait l’essentiel, ils sont jeunes, ils sont beaux, viennent de Paris, et ont découvert le rock’n roll avec Gene Vincent, Cochran, et les Sonics plutôt qu’avec les Libertines, et autres strokeries. Bref, pas de minauderies, avec les CAVALIERS, ça nous change… le cheveu est gras, le coup de poing facile, et les cuites des cuites….ummmmm !