MAGNETIX

Guitare dissonante, fuzz au supplice, batterie en souffrance pour transe rock’n roll primitive et sauvage. Looch Vibrato et Aggy Sonora, couple à la ville comme à la scène nous confirment qu’avec “DROGUE ELECTRIQUE”, les MAGNETIX restent avec les Oh Sees, ou Ty Segall, l’un des outsiders les plus crédible de la scène garage internationale.
Titres en français dont les tubesques “Drogue Electrique“ ou “Comme des bêtes” ; Pulsions psychédéliques (Les Seeds ne sont jamais loin); Réminiscences krautrock et rythmiques tribales (Les Cramps veillent au grain) se telescopent dans un fracas jubilatoire.
Les MAGNETIX restent ainsi fidèles à ce garage moite et rampant devenu leur marque de fabrique (“LR6”, “Rest of my life”). Toujours sur le fil, à la limite de la suffocation, des titres oppressant qui nous rappellent comme le rock and roll peux être déflagrateur quand il est joué avec intensité et dépouillement.
En s’adjoignant les services de Fred Campo, Clavier de Frustration (“Greenlight”, “60’s Ball”) ou en solicitant la chorale des Crane Angels (“Velvet Eyes”) le groupe marque aussi son désir d’expérimenter de nouvelles choses et étendre ses horizons sonores.
Vous le savez sans doute déjà, mais le groupe vaux aussi pour sa réputation scénique, dont le live physique et spectaculaire transcende les publics, et les frontières. Le groupe a ainsi joué dans le monde entier et enchainées les tournées aux USA, et en Europe.