MAGNETIX – I DRINK (BUT MY GUITAR DOESN’T) from KIDAM on Vimeo.
C’est le début du nouveau mouvement, guerre “psychotronique” ayant pour but d’instaurer, sur une période définie, de nouvelles bases, un nouvel élan.
2023 : Sur une planète qui suffoque, s’écroule sur elle-même, l’évolution humaine n’est plus et se dirige vers une régression croissante de plus en plus rapide. Le ciel n’est que poussière en suspension qui empêche son astre de transparaitre. Des centrales relais ont été mise en place sur toute la périphérie du globe afin de distribuer” une électricité stable” et constante à toute l’humanité.
Le “Greenlight” est désormais la dernière source “vivante” qui caractérise la survie de la population. Lumière verte qui tranche l’horizon en deux, et qui alimente autant la mégapole du nord que celle du sud, également utilisée comme régulateur thermique. Il agit comme un radiateur nucléique circulaire maintenant la planète à une température qui ne varie jamais. La distribution publique qui gravite par la ionosphère, est instantanée et gratuite.
L’homme aura toujours besoin de substances solides ou liquides pour satisfaire un déficit affectif ou additif. Par de là, et de sa perversité, des fabriques de machines à distributeur électrique vont rapidement se transformer en “usines à plaisir”.
La “drogue électrique” D.E. s’insuffle désormais dans le quotidien décadent de chaque individus, étirant ,jours après jours, le peu de rationalité en une toile névrotique qui lâche un à un tous ses points d’encrages.
Ces êtres manipulés, écrasés, dans un monde qui ne se relèvera peut-être plus, chacun sait à présent que cette “marée sombre” finira par inondé et grignoter les dernières cellules de la vie.
“LE TEMPS RAMPE OU ACCELERE, MAIS AVEC LA DROGUE ELECTRIQUE, TOUT RETROUVE SA LUMIERE”
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This is the beginning of a new movement, the ‘psychotronic’ warfare, that aims to establish, in a determinate period, new basis, a new impulsion.
2023 : On a suffocating and collapsing planet, the human evolution no longer exists and heads faster and faster into a growing regression.
The sky is just airborne dust which prevents the sun from showing through. Power stations were built all around the earth in order to supply a “stable and constant electricity” to the whole mankind.
From now on the “green light” is the last “living” source that characterises the survival of the population. A green light that cuts the horizon off into two parts and that supplies the North as well as the South megapolis with electricity. The green light is also used as a temperature controller. It works as a circular nucleic radiator and maintains the earth to a temperature that never changes. The public distribution that gravitates through the ionosphere is supplied instantaneously and for free.
Humans will always need solid and liquid substances to satisfy their affective and addictive deficiency. Beyond its own perversity, electricity supplying machine factories will quickly turn into “sensual factories”.
La “drogue électrique”, E.D, is now insufflated into every individual’s decadent everyday life. Day after day la drogue électrique stretches out the little rationality remaining into a neurotic web that lets all its bases go off one after the other.
People are dominated and manipulated in a world that is likely to die out. Everybody knows now that this “dark tide” will finish drowning and digesting the last cells of life.
“TIME IS CRAWLING OR ACCELERATING BUT WITH “LA DROGUE ELECTRIQUE” LIFE IS STILL SHINING”
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Guitare dissonante, fuzz au supplice, batterie en souffrance pour transe rock’n roll primitive et sauvage. Looch Vibrato et Aggy Sonora, couple à la ville comme à la scène nous confirment qu’avec “DROGUE ELECTRIQUE”, les MAGNETIX restent avec les Oh Sees, ouTy Segall, l’un des outsiders les plus crédible de la scène garage internationale.
Titres en français dont les tubesques “Drogue Electrique “ou “Comme des bêtes” ; Pulsions psychédéliques (Les Seeds ne sont jamais loin); Réminiscences krautrock et rythmiques tribales (Les Cramps veillent au grain) se telescopent dans un fracas jubilatoire.
Les MAGNETIX restent ainsi fidèles à ce garage moite et rampant devenu leur marque de fabrique (“LR6”, “Rest of my life”). Toujours sur le fil, à la limite de la suffocation, des titres oppressant qui nous rappellent comme le rock and roll peux être déflagrateur quand il est joué avec intensité et dépouillement.
En s’adjoignant les services de Fred Campo, Clavier de Frustration (“Greenlight”, “60’s Ball”) ou en solicitant la chorale des Crane Angels (“Velvet Eyes”) le groupe marque aussi son désir d’expérimenter de nouvelles choses et étendre ses horizons sonores.
Vous le savez sans doute déjà, mais le groupe vaux aussi pour sa réputation scénique, dont le live physique et spectaculaire transcende les publics, et les frontières. Le groupe a ainsi joué dans le monde entier et enchainées les tournées aux USA, et en Europe.