« Jeu de Dames, la libération des femmes » (1973) , un film du réalisateur Christian Lara, est un film de charme vaguement subversif qui n’aura pas laissé de grands souvenirs Détail amusant cependant, Georges de Caunes, le père d’Antoine de Caunes y tient le role principal au coté de Danielle Palmero. Un nanar parmi d’autres qui sans être un film érotique est suffisamment olé-olé, pour ne pas arrivé à trouver sa place en salles dans le circuit traditionnel. Face à cet échec commercial, le producteur d’alors peu scrupuleux, soucieux de sauver ses investissements, décide de remonter le film pour pouvoir le projeter dans le circuit des cinémas X. Il rebaptise le film de façon plus racoleuse « Sex Revolution’ » et y insère des scènes plus hard pour séduire les amateurs du genre. Le synopsis du film ainsi revisité ne laisse plus aucun doute quant à son contenu :
“ANIK aime ·les femmes. En l’occurrence MURIEL.
NORA a un appétit sexuel démesuré. Seule FRANCE semble normale.
Encore vierge, elle résiste aux assauts de son fiancé. Toutes les 4 sont de ravissantes Cover-Girls.
Elles débarquent sur une île pour effectuer un reportage publicitaire sur les motos , en compagnie d’Arnaud, un des plus brillants espoirs de sa firme. Mais c’est aussi le fils d‘un écrivain bien connu pour ses romans anti-féministes .
Aussi quel n’est pas leur désappointement en voyant surgir un beau matin l’écrivain.
Obligé d’abandonner sonreportage pour une course importante, Arnaud livre ainsi ses compagnes à son père » (Extrait du dossier de presse de « Sex Revolution »).
Si Georges de Caunes n’est plus crédité à l’affiche ni au générique du film « Sex Revolution », ce dernier se retrouve ainsi bien malgré lui, promu acteur principal d’un film porno pour le plus grand plaisir de son fils Antoine de Caunes qui rêve toujours 50 ans après de pouvoir enfin visionner ce chef d’œuvre oublié du 7eme art.
Le film semble raté (PS: Je ne l’ai pas vu) mais pour ce qui est de la musique en revanche, Jean Claudric est particulièrement inspiré et nous offre l’une des meilleurs BOF de Jazz funk français qui n’aurait pas à rougir de la comparaison avec les meilleures du genre tel qu’ « Un homme est mort » de Michel Legrand, ou « Le mariage collectif » de Jean-Pierre Mirouze sorti précédemment chez Diggers’s Digest/Born Bad.
JB
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